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dimanche 5 novembre 2017

BREVES DU TERRITOIRE #2 : COCHAPATA

Coucou !

Aujourd'hui, nous vous emmenons en balade !

Yann et Véro, nos copains de Latacunga, sont venus passer quelques jours dans notre auberge de montagne (voir ici).

Nous en avons profité pour aller explorer des territoires inconnus ou presque. 

Alors, voici la suite de notre nouvelle série "Brèves de territoire". Vous trouverez le premier article ici.

Nous sommes allés à Cochapata, un territoire qui se trouve derrière notre maison, bien au-dessus de nos têtes. On peut y aller en voiture mais, de chez nous, ça fait un gros détour pour rejoindre la route qui y mène alors qu'à pied, c'est "juste derrière" la maison. Sauf qu'il n'y a pas de route, donc, de ce côté.

Je ne sais pas si je suis claire.

Bref. Nous avons décidé d'y aller à pied, des fois qu'y aurait des maisons sur le chemin qu'on n'aurait jamais faites puisque, que quand on va dans ce territoire, on y va en voiture et donc on ne passe pas par le chemin de traverse qu'on a pris. Tu suis, ça va ?

Ou alors, ce serait juste le prétexte d'Aaron pour faire une prédic/rando un jour férié.

Donc, nous voilà partis de bon matin, tous les 6, sac à dos et pique-nique.


Notre première maison





Comme on est parti à pied de chez nous, les chiens de Jasmine et Aaron nous ont suivis (c'est pas tous les jours qu'ils ont droit d'accompagner leurs maîtres en prédication).











Voilà le chemin... cahoteux. Et physique car nous avons monté 5 km à l'aller (oui, pareil au retour, tu comptes trop bien !) et 500 mètres de dénivelé. 

J'explique, au cas où. Nous sommes partis de 2 700 mètres d'altitude pour finir à 3 200 mètres. Ce qui signifie 100 mètres d'altitude de plus dans les poumons à chaque kilomètre parcouru. 

On a bien senti passer la "promenade".

MAIS !!!!! la récompense : ce panorama splendide ! (et des jambes de rêve).








Don Luis Arturo qui a fait une bonne partie du chemin avec nous. Il a un champ sur les hauteurs.
Je crois qu'Aaron doit commencer l'étude avec lui.


Nos compagnons, super disciplinés 



Cahoteux, le chemin, j'ai dit 

Et n'oublie pas que ça monte grave ! mais j'ai -encore- le sourire




Un peu de faux-plat sur l'herbe, 
quel régal pendant quelques mètres !



Cochapata, c'est à peu près sur la cime, 
à droite de la photo ci-dessus

Autant dire qu'on n'y est pas encore...


On y va ? On n'y va pas ??














Nous arrivons enfin au "village" de Cochapata (après environ 2 heures de grimpette)(des plus sportifs auraient été plus rapides)(on fait ce qu'on peut).





Le panneau ci-dessous c'est "traversée de pionniers possible"

































Une fois le territoire fini, nous attaquons la descente... et arrivons chez nous fatigués mais TRES contents de notre journée. 

Et le soir, on a fait péter une boîte de confit de canard qu'on a ramené de France cet été.... 

Ben, je vous dis : le gras du canard nous a bien réconfortés après les 20 000 calories qu'on a dû consommer pour cette escalade !!!!

J'ajoute que nous avons bien dormi ou pas la peine ?!?

Et un rapide hommages à nos voisins équatoriens : beaucoup font ce même trajet TOUS LES JOURS, aller et retour, oui, pour emmener leurs animaux paître en haut et les redescendent le soir. Chapeau bas quand même. 

D'ailleurs, en descendant, nous avons croisé une vieille mamie qui montait et qui tirait ses deux vaches sur ce chemin cahoteux et franchement difficile à certains endroits. Sont pas faits du même bois que nous, ces gens. Respect.

Sur ce, à bientôt !


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